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Culture & Innovation

Les grandes entrevues : le parcours d’un Président à l’EEB

Available in French only
Last update: 29 May 2019
Estimated reading time: 6 minutes
Categories: Leadership

C’est ainsi qu’il s’est inscrit, il y a deux ans, à l’École d’Entrepreneurship de Beauce (EEB) dans le cadre du Programme Élite. C’était donc le début d’un beau parcours rempli de succès et de défis, mais surtout de belles réalisations qui ont eu un impact sur sa façon de mener, encore plus loin, son entreprise. Aujourd’hui, après avoir obtenu son diplôme, David Cartier nous parle de son expérience.

En quête du renouveau, tout en adoptant la philosophie de « penser autrement », on peut dire que David Cartier a accompli plusieurs réalisations au cours des dernières années. Il a apporté sa vision à l’entreprise familiale qu’il préside depuis 2011, a remporté de nombreux prix de reconnaissance par ses pairs, et est invité à siéger à plusieurs conseils d’administration pouvant avoir un impact de près ou de loin sur le secteur manufacturier au Québec.

Malgré tout, et selon ses propos, il manquait une corde à son arc : celle d’avoir un diplôme d’études de deuxième cycle. C’est ainsi qu’il s’est inscrit, il y a deux ans, à l’École d’Entrepreneurship de Beauce (EEB) dans le cadre du Programme Élite. C’était donc le début d’un beau parcours rempli de succès et de défis, mais surtout de belles réalisations qui ont eu un impact sur sa façon de mener, encore plus loin, son entreprise. Aujourd’hui, après avoir obtenu son diplôme, David Cartier nous parle de son expérience.

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Je me suis inscrit un peu sur un coup de tête, mais la question du diplôme me trottait dans la tête depuis quelque temps. Certaines personnes de mon réseau mentionnaient le nom de l’École d’Entrepreneurship de Beauce, j’ai assisté à une conférence donnée par Bruny Surin (Président de Sprint Management et formateur à l’EEB) et par Marc Dutil (Président de Canam et de l’EEB), et j’ai été séduit par la notion d’anti-école. Car à l’EEB, on apprend d’abord et avant tout par l’expérience et non pas seulement par de la théorie.

Bien que ce soit un investissement important, son entourage l’a rapidement supporté à poursuivre dans cette voie.

Durant le processus d’entrevue, on m’a même mentionné, un peu à la blague, que j’étais le premier à m’être inscrit en ligne sans passer par une séance d’information. 

Suite à un processus de sélection basé sur les motivations premières des candidats et la synergie que ceux-ci pourront apporter à leur groupe, David Cartier est accepté au Programme Élite en tant qu’entrepreneur-athlète de la 9e cohorte. Le parcours commence.

Le timing était parfait! C’est arrivé à un moment où j’avais pris la décision, depuis peu, de me retirer du volet opérationnel de l’entreprise pour me concentrer sur la vision. Évidemment après une telle décision, l’emploi du temps change considérablement et je pouvais donc m’investir complètement dans ce programme. C’est aussi venu m’aider à accepter le nouveau rôle que je m’étais donné.

J’ai d’abord été surpris de l’hétérogénéité de ma cohorte, je m’attendais à avoir plus de gens issus du milieu manufacturier ou industriel, mais j’ai rapidement réalisé que cette diversité deviendrait une force de notre groupe tout au long du parcours.

Et cette impression n’était pas fausse, car à l’EEB il y a beaucoup d’apprentissages à faire sur soi, mais aussi de l’apprentissage à faire des autres. Le Programme Élite repose sur 12 modules de 5 à 6 jours chacun répartis sur 2 ans. Tout au long du programme, les entrepreneurs-athlètes sont amenés à rencontrer près de 20 entrepreneurs-entraîneurs, un coach personnel, des mentors ainsi que des experts issus de différents milieux leur permettant de mettre en application dans leurs entreprises leurs apprentissages.

J’ai beaucoup appris sur moi-même. On pourrait même appeler ça l’école de la vie. J’ai confirmé certaines choses que je connaissais déjà telles que mon leadership et mes qualités de communicateur, mais l’école est surtout venue confirmer tout ce que mon rôle de président d’entreprise implique. Il y a une plus grande prise de conscience apportant une meilleure maitrise de soi lors de différentes situations conflictuelles ou stressantes pouvant émerger. On apprend que c’est dans ces situations difficiles que le vrai leadership prend sa place. 

Le parcours laisse place à plusieurs ateliers de groupe qui ont pour objectif d’intégrer l’action par les apprentissages.

Ma perception des ateliers a beaucoup changé avec le temps, je visais d’abord à performer et à matérialiser les différents défis qui se présentaient à moi, mais j’ai réalisé que c’est surtout les ateliers où j’ai moins bien performé qui se sont avérés les plus révélateurs et bénéfiques. Il y a une leçon à tirer de chaque échec. 

Nous avons aussi eu la chance d’apprendre de plusieurs mentors. J’ai évidemment été marqué par Charles Sirois (Président de Telesystem), Serge Loubier (Président de Marquis), mais j’ai surtout été impressionné par le parcours de Jean Laflamme (Président de Meubles South Shore). Son cheminement se rapproche du mien, il a aussi pris la relève de l’entreprise familiale, et est une inspiration, car il a complètement changé son modèle d’affaires pour redonner du souffle à son entreprise. Ça demande beaucoup de courage! Je considère que c’est un mentor qui a réellement su nous partager la recette de son succès.

L’EEB promet aux entrepreneurs que leur parcours jouera le rôle de catalyseur dans leur entreprise. Sa signature est d’ailleurs « Votre vision vous mènera loin. Nous vous y mènerons plus vite ».

David Cartier peut confirmer être témoin de cette promesse :

Mon plus grand accomplissement c’est qu’au bout de deux ans, je suis assis derrière mon bureau et j’ai du plaisir. L’École a accéléré la transition et je considère désormais être pleinement propriétaire de l’entreprise, car j’y ai mis mes couleurs. J’ai apporté une vision différente, j’y crois et je prends des décisions en conséquence même si celles-ci sont dures. Évidemment, je ne suis pas seul, mes directeurs sont les porteurs des projets qui mènent à la réalisation de cette vision. J’ai aussi la chance d’avoir une équipe où chacun fait preuve d’engagement et participe au succès de CARTIER et ça, c’est une grande fierté pour moi. 

En terminant, David Cartier nous laisse sur ces belles paroles destinées aux autres membres de la 9e cohorte du Programme Élite :

Bravos à tous et j’espère que votre expérience vous a fait vibré autant que moi. Merci d’avoir joué le jeu et de vous être donné à 100 miles à l’heure, même si certains avaient plusieurs raisons de faire marche arrière. Merci pour les beaux projets que nous avons accomplis ensemble. 

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Le mot qui décrit le mieux son expérience : intense.

À lire aussi > Félicitations à la Cohorte 9, fière finissante du Programme Élite!

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